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Déménagement au 1e juillet : Est ce que les chicanes de locataires vont diminuer?

Déménagement au 1e juillet : Est ce que les chicanes de locataires vont diminuer?

Déménagement au 1e juillet : Est ce que les chicanes de locataires vont diminuer?


Sherbrooke, le 30 juin 2021 --- Alors que toute la province vient de basculer au palier vert, le Regroupement des Propriétaires d'Habitations Locatives (RPHL) espère que ce changement de couleur sera aussi le cas dans les relations locateur-locataire mais aussi entre locataires suite aux déménagements massifs du 1e juillet 2021.

Changement de locataires sera-t-il synonyme de retour au calme dans les immeubles? Dans tous les cas, le Regroupement des Propriétaires d'Habitations Locatives (RPHL) l'espère.

Conflits entre locataires
En effet, la pandémie a eu de nombreux effets négatifs pour le monde locatif.
Les consultations juridiques pour des problèmes récurrents n'ont pas connu de confinement à l'inverse des "pauses" vécues au cours des 18 derniers mois.

"Le télétravail, les écoles/classes fermées, la peur d'attraper le virus dans l'immeuble, le port du masque ou même le couvre-feu ont attisé de nombreux conflits entre les locataires. Les propriétaires ont tous vu une augmentation du nombre de plaintes pour bruit ou des conflits, des chicanes entre voisins faire irruption dans leur quotidien" selon Martin Messier, Président du RPHL.

Plusieurs locataires ont vu leur quotidien bousculé par plus de bruit dans la journée. En effet, les enfants sont restés à la maison en confinement et la majorité des québécois étaient en télétravail, cela a occasionné moins de va-et-vient dans les transports mais plus dans leur logement.

L'adoption d'animaux
"On a aussi assisté à une hausse des demandes de locataires pour obtenir l'autorisation d'un nouvel animal dans le logement. Et même de nombreux animaux ont été adoptés par des locataires qui n'avaient pas le droit et qui n'ont pas demandé d'exception. Qui doit entamer des démarches pour ces animaux non permis qui dérangent les autres occupants de l'immeuble : le propriétaire!" d'ajouter M. Messier.

Rappelons que le propriétaire a le droit de refuser des animaux dans son logement. Il transcrit cette interdiction dans le bail et le locataire doit la respecter. Le locataire ne peut pas décider 6 mois plus tard de se procurer un animal peu importe la situation sanitaire ou quotidienne du locataire.

Mais si peu de propriétaires de logements autorisent les animaux, c'est en partie par le manque de recours en cas de dommages: des planchers griffés, des fils grignotés, les tapis qui servent de litière...

"Certains propriétaires seraient plus enclins à accepter les animaux s'ils n'avaient pas peur des plaintes de bruit et de la dégradation du logement à la fin du bail." d'ajouter Martin Messier, Président du RPHL.

Le Regroupement des Propriétaires d'Habitations Locatives (RPHL) souhaite qu'un dépôt de sécurité puisse être permis, afin de garantir tant l'état du logement au départ que l'abandon d'un animal dans le logement.


Occupation sans droit : un record sera-t-il atteint en 2021?
Même si la Régie du logement est devenue le Tribunal administratif du logement (TAL), la réglementation québécoise n'a pas changé sur les occupations sans droit, ces locataires qui décident de rester dans leur logement alors que le bail est fini.
"Aucun appui pour les propriétaires locatifs car en plus de ne pouvoir expulser le locataire lui-même à la fin du bail, le propriétaire peut perdre son nouveau locataire : le nouveau locataire pourrait selon les circonstances avoir le droit de mettre fin à son bail et vous demander des dommages, car il n'aura pas eu accès à son logement" d'ajouter Martin Messier.


"Le 1e juillet est une source de stress pour les propriétaires aussi. En plus de la distanciation sociale et des logements sales, ils doivent gérer tous les imprévus en assumant toutes les conséquences. Mais qu'aura le locataire fautif qui laisse un taudis sale au prochain locataire? Une soirée tranquille dans son nouveau logement pendant que son ancien propriétaire s'efforce de nettoyer SON désordre alors que le dépôt de garantie pourrait régler cette situation." de conclure le RPHL

Peu importe la situation vécue par les propriétaires locatifs le 1e juillet, le Regroupement des Propriétaires d'Habitations Locatives (RPHL) sera présent pour tous les accompagner comme chaque année les 30 juin, 1er et 2 juillet 2021.


 

Le RPHL existe depuis 40 ans et défend les droits et intérêts des propriétaires de logements locatifs de l'Estrie et de la Haute-Yamaska, tout en offrant une panoplie de services à ses membres, des représentations auprès de divers paliers gouvernementaux, des médias et du public, incluant certains privilèges et rabais.


 

Regroupement des Propriétaires d'Habitations Locatives (RPHL)

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